Vérification Générale Périodique (VGP) : Tout sur le Contrôle des Chariots Élévateurs

Auteur Thomas
23 avril 2025

Tu as déjà entendu parler de la VGP pour tes chariots élévateurs ? C’est ce fameux contrôle obligatoire qui fait parfois un peu grincer des dents… mais qui est absolument essentiel pour ta sécurité et celle de ton équipe ! Je te dévoile tout ce que tu dois savoir sur cette Vérification Générale Périodique, depuis les obligations légales jusqu’aux conséquences si tu décides de faire l’impasse. Allez, on démystifie ensemble ce sujet technique ! 🔍

📋 L’essentiel à retenir

  • Définition : la VGP est un audit obligatoire pour vérifier la conformité et la sécurité de ton chariot élévateur
  • Fréquence : contrôle à réaliser tous les 6 mois pour les chariots avec levée des fourches dépassant 50 cm
  • Base légale : obligation inscrite dans l’article R. 4323-23 et 24 du Code du travail
  • Qui peut la faire : des personnes qualifiées, internes ou externes à ton entreprise (idéalement un professionnel)
  • Documents : un rapport de vérification à conserver dans le carnet de maintenance de l’appareil
  • Risques : des amendes jusqu’à 3750 € et ta responsabilité engagée en cas d’accident

🔎 VGP pour chariot élévateur : c’est quoi exactement ?

La VGP, ou Vérification Générale Périodique, c’est bien plus qu’un simple coup d’œil à ton chariot ! Il s’agit d’un examen complet qui atteste de la conformité de ton appareil et garantit la sécurité dans ton entrepôt ou sur ton site.

Attention, ne confonds pas : la VGP n’est pas un entretien de routine ou une maintenance classique ! C’est un véritable audit technique qui vérifie si ton chariot répond toujours aux normes de sécurité en vigueur. 🔧

Concrètement, pendant une VGP, un professionnel va vérifier :

  • L’état de conservation général du chariot
  • Le fonctionnement des différents mécanismes
  • Les dispositifs de sécurité (alarmes, freins, etc.)
  • Le déclenchement des limiteurs de charge
  • La stabilité de l’engin

Cette vérification est absolument cruciale car elle permet de détecter des anomalies ou des défauts qui pourraient compromettre la sécurité de tes équipes. Si des problèmes sont identifiés, ils doivent être corrigés avant que l’appareil ne soit remis en service.

⚖️ La VGP est-elle vraiment obligatoire pour mon chariot ?

Oui, et c’est non-négociable ! La VGP n’est pas une simple recommandation, mais bien une obligation légale inscrite noir sur blanc dans le Code du travail (articles R. 4323-23 et 24). 📜

Mais tous les appareils ne sont pas concernés de la même façon. Voici la règle principale :

La VGP est obligatoire pour tous les chariots élévateurs avec une levée significative des fourches, c’est-à-dire supérieure à 50 cm.

Donc, si tu possèdes :

  • Un chariot élévateur frontal, latéral ou rétractable : VGP obligatoire ✅
  • Un gerbeur à conducteur porté ou accompagnant avec levée > 50 cm : VGP obligatoire ✅
  • Une table élévatrice : VGP obligatoire ✅
  • Un transpalette manuel sans levée auxiliaire : pas de VGP nécessaire ❌

Cette règle des 50 cm n’est pas anodine : elle correspond au niveau à partir duquel une défaillance pourrait entraîner des risques graves pour l’opérateur ou les personnes à proximité.

🗓️ À quelle fréquence faire la VGP de ton chariot élévateur ?

Le rythme est simple à retenir : tous les 6 mois ! Ta VGP est un contrôle semestriel obligatoire.

Si tu te demandes ‘pourquoi tous les 6 mois et pas tous les ans ?’, c’est parce que les chariots élévateurs sont considérés comme des équipements à risque élevé. Ils manipulent des charges lourdes, travaillent souvent en hauteur et sont utilisés dans des environnements où circulent des personnes. Cette fréquence semestrielle permet donc de garantir un niveau de sécurité optimal.

Mon conseil : note bien les dates dans ton agenda et prévois un rappel quelques semaines avant l’échéance. Ça t’évitera les mauvaises surprises et les contrôles dans l’urgence ! 📅

📝 Quels documents obtiens-tu après la VGP ?

À la fin de la vérification, tu recevras un rapport détaillé. Ce document n’est pas juste un bout de papier à classer : c’est ta preuve de conformité !

Ce rapport contient généralement :

  • L’identification précise du chariot contrôlé
  • La date et le lieu de la vérification
  • Le nom de la personne qui a réalisé le contrôle
  • Le détail des points vérifiés
  • Les éventuelles non-conformités relevées
  • Les opérations de mise en conformité à effectuer, le cas échéant

Ce rapport doit être conservé dans le carnet de maintenance de l’appareil. Certaines entreprises proposent même des solutions digitales pour accéder à ces informations en ligne.

Attention : en cas de contrôle de l’inspection du travail, c’est ce document qu’on te demandera en premier ! Alors garde-le précieusement. 📋

🧑‍🔧 Qui peut réaliser la VGP de ton chariot ?

Selon l’article R. 4323-24 du Code du travail, les VGP doivent être ‘réalisées par des personnes qualifiées, appartenant ou non à l’établissement […] compétentes dans le domaine de la prévention des risques’.

En théorie, tu as deux options :

  • Faire appel à un collaborateur qualifié de ton entreprise
  • Confier cette tâche à un prestataire externe spécialisé

Mon conseil : même si la loi t’autorise à faire réaliser la VGP en interne, faire appel à un professionnel externe reste la solution la plus sûre. Pourquoi ? Parce qu’il possède l’expertise technique nécessaire, connaît parfaitement la réglementation, et apporte un regard neuf et objectif sur ton équipement.

Les constructeurs de chariots, comme STILL ou d’autres, proposent souvent ce service avec des techniciens spécialement formés. C’est un investissement qui vaut le coup pour ta tranquillité d’esprit ! 🛠️

⚠️ Quels risques si tu ne fais pas la VGP ?

Faire l’impasse sur la VGP, c’est vraiment jouer avec le feu ! Les conséquences peuvent être très lourdes :

  • Sur le plan légal : tu t’exposes à des amendes pouvant atteindre 3750 €. Et en cas de contrôle de l’inspection du travail, ce sera la première chose qu’on te demandera !
  • Sur le plan de la responsabilité : en cas d’accident impliquant un chariot non vérifié, ta responsabilité personnelle peut être engagée, avec des conséquences potentiellement pénales.
  • Sur le plan de la sécurité : un chariot non vérifié régulièrement peut présenter des défauts invisibles à l’œil nu, qui peuvent conduire à des accidents graves.
  • Sur le plan de l’assurance : en cas de sinistre, ton assureur pourrait refuser de te couvrir si tu n’as pas respecté tes obligations légales.

Sans compter qu’un chariot bien entretenu et vérifié régulièrement aura une durée de vie plus longue et nécessitera moins de réparations coûteuses. C’est donc aussi un calcul économique à long terme ! 💼

En parlant de matériel de chantier, sais-tu que les engins de terrassement ont aussi leurs propres règles de vérification ? La sécurité est primordiale pour tous les équipements lourds !

🔄 Comment se déroule concrètement une VGP ?

Tu te demandes ce qui se passe pendant cette fameuse vérification ? Voici les étapes principales :

  1. Examen visuel : le technicien inspecte l’état général du chariot, vérifie l’absence de fuites, l’état des pneumatiques, des fourches, etc.
  2. Vérification des dispositifs de sécurité : klaxon, gyrophare, feux, système de freinage, etc.
  3. Tests de fonctionnement : le technicien vérifie les commandes, la levée et la descente des fourches, l’inclinaison du mât…
  4. Contrôle des chaînes et du système hydraulique : tension des chaînes, absence de fuites, bon fonctionnement des vérins…
  5. Vérification de la stabilité : pour s’assurer que le chariot reste stable même en charge
  6. Rédaction du rapport : le technicien consigne ses observations et indique les éventuelles réparations à effectuer

La durée moyenne d’une VGP est d’environ 1 à 2 heures par chariot, mais elle peut varier selon la complexité de l’appareil et son état général. 🕒

💡 Mes conseils pour gérer efficacement tes VGP

Après avoir accompagné de nombreuses entreprises sur ce sujet, voici mes recommandations pour une gestion sans stress de tes obligations de VGP :

  • Planifie à l’avance : note les dates des prochaines vérifications et prévois un rappel 1 mois avant
  • Crée un dossier par chariot : centralise tous les documents (facture, manuel, rapports de VGP, interventions…) pour chaque appareil
  • Forme tes équipes : sensibilise les opérateurs à l’importance de signaler tout problème entre deux VGP
  • Fidélise ton prestataire : travailler avec le même vérificateur te fera gagner du temps et permettra un meilleur suivi
  • Anticipe les réparations : si une VGP révèle des problèmes mineurs, ne tarde pas à les résoudre avant qu’ils ne s’aggravent

Et n’oublie pas : la VGP n’est pas une contrainte administrative inutile, mais un vrai gage de sécurité pour tes équipements et tes équipes ! 🛡️

📌 Conclusion : la VGP, une obligation qui te protège

Voilà, tu sais maintenant tout ce qu’il faut savoir sur la VGP de ton chariot élévateur ! Pour résumer :

  • C’est une obligation légale semestrielle pour tous les chariots avec levée > 50 cm
  • Elle doit être réalisée par des personnes compétentes, idéalement des professionnels
  • Elle se concrétise par un rapport détaillé à conserver précieusement
  • Ne pas la faire expose à des sanctions financières et à des risques pour la sécurité

Au-delà de l’aspect réglementaire, rappelle-toi que la VGP est avant tout une mesure de protection : pour ton matériel, pour tes collaborateurs et pour ton activité. C’est un petit investissement régulier qui t’évite de gros problèmes potentiels !

Tu as d’autres questions sur la VGP de tes chariots ? Des expériences à partager ? N’hésite pas à laisser un commentaire ci-dessous, je serai ravi d’échanger avec toi sur ce sujet ! 💬

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